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■ A 8th Bienal do Douro sem limites
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-09-29 | [Este texto deve ser lido em francais] | Submetido por Guy Rancourt Et ce fut lorsqu’il vint un oiseau d’éternité qui longtemps se changea en crépuscule aujourd’hui cet oiseau avec la mémoire venue d’ailleurs il vole dans les pas de l’homme derrière la herse des soleils Inutile de rebrousser vie par des chemins qui hantent les lointains demain nous empoigne dans son rétroviseur nous abîmant en limaille dans le futur déjà et j’ai hâte à il y a quelques années l’avenir est aux sources (Où, quand ?) il arrive toujours même qu’une femme émerge de sa blancheur dans les parages de l’éternité passagère malgré l’horizon plus bas que notre monde le temps (lorsque) de naître éphémère éternité Par cet hiver qui exulte dans la chasse-galerie des paroles ici et là l’errance immobile sur la trame de l’insu soudaine où s’allume la lignée d’ancêtres Dans le regard d’enfance l’horizon du futur antérieur… l’éternité aussi a des racines éternité (éternité) jusque dans l’héritage demain ma Fou de bassan des yeux dans l’âge plus nu que la plus que pierre opaque J’ai enfin rejoint mes chemins naturels les paysages les bordant en sens contraire j’avance quelques mots… quelqu’un les répète comme son propre écho dans la floraison du songe Emmanuelle ma fille je te donne ce que je réapprends (Gaston Miron, « Six courtepointes, 1954-1975», in L’homme rapaillé)
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