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■ A 8th Bienal do Douro sem limites
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-12-19 | [Este texto deve ser lido em francais] | Submetido por Guy Rancourt Vous en souvenez-vous, nous étions sous un chêne Par un matin d’avril et nous avions vingt ans… Le parc était désert, notre âme était sereine, Vous m’aimiez. – Les oiseaux s’épousaient en chantant. Nous devisions, je crois, des amours éternelles Et des arbres en fleurs parfumant les cieux clairs, Quand l’orage soudain chassa les hirondelles Éblouissant nos yeux de sinistres éclairs. Les feuilles tournoyaient aux branches désolées, Les biches s’enfuyaient comme des affolées, Vous m’avez pris la main lorsque j’ai dit : « J’ai peur. » Alors à chaque éclat de la foudre prochaine Un grand frisson d’horreur faisait trembler le chêne, Un grand frisson d’amour faisait trembler mon cœur ! Surbiton-Hill, mai 1902 (Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, p. 32)
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