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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-08-12 | [Este texto deve ser lido em francais] | Submetido por Adriana Gheorghiu
Renard a entendu; il passe sa langue sur ses lèvres.
“Maintenant, pense-t-il, il est à moi!” Il lève la tête doucement. Il croit que le coq est tout à fait endormi. Il saute. Manqué! Chantecler gardait un œil ouvert. Il s’envole. Renard touche seulement des plumes. Mais il trouve tout de suite quelque chose à dire: “Et! Chantecler. Pourquoi te sauves-tu? Je voudrais seulement m’amuser à te faire peur. Chantecler Ah! J’en suis heureux. (Et il se met à chanter.) Renard Ta voix est belle; mais tout de meme ton père Chantelin poussait des cocorocos plus beaux encore. On l’entendait à cinq kilometres. Chantecler Renard, mon ami, dis-tu la vérité? Renard Je préférerais perdre une patte à mentir. Ton père fermait les yeux et alors quel chant il poussait. Allons chante, ami, que je voie si ta voix vaut celle de ton père. Renard fait semblant de s’en aller et Chantecler chante en fermant un œil.) Renard Ce n’est pas cela. Chantelin chantait bien autrement. Je l’entendais de l’autre côté des bois. Chantecler J’essaie! Mais ne reste pas si près de moi. Mets-toi un peu plus loin. Renard D’accord. Chantecler C’est bien. Je vais pouvoir fermer les deux yeux et tu vas m’entendre.
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